Soutenir l'Essor de la Micro-Mobilité
L'essor de la micro-mobilité et des véhicules légers présage d'un bouleversement des modalités de transport qu'il faudrait soutenir pour le bien de la collectivité.
L’essor des véhicules légers depuis 5 ans de par le monde n’est plus à prouver. Les ventes de vélos électriques ont même dépassé celles des voitures électriques depuis 2020 aux USA et en Europe. Et ce phénomène s’est également développé au Maroc, notamment à Casablanca.
Malheureusement, peu d’efforts sont faits de la part de la commune pour accompagner cette évolution. Absence de pistes cyclables dédiées, infrastructures de stationnement adaptées, éducation des automobilistes pour respecter ce mode de transport, bornes de recharges électriques.
Certainement que les dirigeants se sentent face à un dilemme : faut-il attendre que l’usage des véhicules légers soit démocratisé à large échelle avant de s’adapter, ou bien faut-il investir et développer les cadres structurel et législatif en pariant sur un essor des usages à l’avenir ?
Une telle approche me semble inadaptée pour 2 raisons :
- Tout d’abord, il n’y a pas vraiment de choix à faire. Il suffit d’ouvrir les yeux lorsqu’on marche à Casablanca : il y’a énormément de véhicules légers sur nos routes et leur nombre ne cesse de croître. Les consommateurs ont déjà choisi (via leurs portefeuilles) et les entités publiques se doivent donc d’accompagner cette évolution.
A titre d’exemple, voici une liste non-exhaustive de véhicules légers que j’ai pu apercevoir sur les routes à Casablanca :
- Ensuite, les avantages pour la collectivité sont évidents et multiples : impact positif sur l’environnement (moindre pollution et consommation d’énergies fossiles), amélioration de la santé des utilisateurs, désengorgement des transports publics, décongestionnement des principaux axes de circulation, entre autres…
De plus , étant donné les investissements réalisés par le Maroc en matières de production d’énergies renouvelables et de véhicules automobiles, développer des débouchés et une économie au niveau national permettrait de s’insérer à terme plus facilement sur d’autres maillons de la chaîne de valeur du transport propre et personnel.